mercredi 20 juillet 2016

François Cluzet, Éric Elmosnino… et 300 figurants du cru à l’affiche du prochain film de Nicolas Vanier


Un casting s’est déroulé dans les murs de la mairie de Blois vendredi 15 juillet, avant un deuxième prévu lundi 25 juillet à la Ferté St-Cyr. Le réalisateur recherche des « tronches ».

Casting à la mairie de Blois le 15 juillet. © Émilie RENCIEN

« Sologne », tout simplement. Sobrement. Nicolas Vanier va tourner ce nouveau long-métrage (1) sur et avec pour sujet sa terre de résidence. Le pitch ? Le titre parle déjà de lui-même : l’histoire se passe en Sologne donc, ça tout le monde l’aura déjà compris, non pas de nos jours mais en 1930. Au casting, des noms connus : deux François (Cluzet et Berléand), Éric Elmosnino, Valérie Karsenti… Dans le rôle de Paul, un jeune inconnu, nous a-t-il été indiqué, mais qui crève l’écran. Paul, c’est le personnage autour duquel la trame du film se déroule. L’enfant a toujours vécu derrière les murs d’un orphelinat dans la banlieue ouvrière parisienne, jusqu’à ce qu’il soit confié à un couple, Célestine et son mari Borel, un garde-chasse froid et distant d’un vaste domaine en Sologne. L’enfant des villes devient alors enfant des champs, et c’est là que commence ses aventures : dans cette région mystérieuse et sauvage, il croisera Totoche le braconnier, Bella la gitane, ainsi que le Comte de la Fresnaye, un veuf solitaire et taciturne… Avant de découvrir la suite sur grand écran, un casting a été organisé vendredi 15 juillet à Blois. Toute cette journée, plus de 200 enfants ont été reçus dans une salle de la mairie où ils ont rempli des fiches, pris leurs mensurations pour être sûrs d’entrer dans les vêtements de tournage s’ils sont choisis, posé devant l’objectif avec leurs noms, prénoms et numéros de téléphone respectifs écrits sur une feuille tenue dans leurs mains. Une poignée d’entre eux a même été filmée dans l’espoir d’incarner la doublure de Paul ou de Bella. Ce fut le cas de Lucie, une jeune fille de 12 ans aux yeux clairs et aux cheveux longs foncés, répondant aux critères esthétiques et de taille (environ 1,55 m) demandés par la production, venue avec son père, Christophe, et sa sœur Flora, 9 ans, de la Ferté S-Cyr. « Nous sommes dits : pourquoi pas ? Tentons notre chance !» a confié le trio familial.  La souriante Cécile avait fait, elle, le déplacement jusqu’à Blois depuis Orléans avec sa fille Capucine, 9 ans, et son fils Titouan, 6 ans. « Je suis comédienne, étudiante au Cours-Florent, et mes enfants font du théâtre. C’est une expérience, qui sait ?» Lana, 12 ans, résidant à Soings-en-Sologne, avait également soumis sa candidature. «C’est mon deuxième casting. Le premier, c’était pour un site Internet,» a-t-elle expliqué, après avoir descendu les marches de l’hôtel de ville de Blois. « Tout à l’heure, on nous a demandé de chuchoter, assis autour d’une table, à l’arrivée d’un petit garçon qui dit « bonjour maîtresse ».» Sa maman, Stéphanie, a complété. «On peut nous appeler jusqu’au 15 novembre maximum s’il y a des désistements par exemple. »


À Blois, les fiches de candidat(e)s nombreuses.© Émilie RENCIEN

Une autre occasion le 25 juillet

Les cheveux colorés et les coupes trop modernes n’auront pas droit de cité dans le long-métrage « Sologne » de Nicolas Vanier qui sera tourné entre le 19 septembre et le 25 novembre, dans les départements du Cher (Brinon-sur-Sauldre notamment), du Loiret et du Loir-et-Cher, à côté de la Ferté St-Cyr et … ailleurs ! Nous n’en saurons pas davantage malgré nos questions, hormis le fait que la production cherche toujours un lieu pour mettre en scène l’orphelinat du film et ses 50 lits. «Les physiques atypiques sont les bienvenus pour incarner des bûcherons, des braconniers, des pêcheurs, des villageois, etc. Des personnes bossues, des gueules cassées, des gens du voyage… Nicolas Vanier, auquel on va soumettre 500 à 600 candidatures, a dit qu’il voulait des « bouilles » authentiques, et pas de caricatures. L’histoire de la Sologne des années trente doit se voir sur les visages,» a décrit Franck Wolff, chargé du casting. Sa collègue, la casteuse Babette Hauss, face aux enfants présents à Blois le 15 juillet, a ajouté. «Si vous n’êtes pas retenus, ce n’est pas parce que vous n’êtes pas beaux, pas intelligents. Le réalisateur veut des figurants qui représentent la réalité. Nous avons votre fiche, si ce n’est pas pour celui-ci, ce sera peut-être pour un autre projet mais dites-vous que ce n’est pas grave si on ne vous contacte pas, vous passerez à autre chose. Et sinon, si vous êtes pris, n’oubliez pas que c’est un vrai travail, c’est payé, et une journée de tournage, c’est long, il y a de  l’attente. Vous tournerez dans une école, sur un marché, dans un orphelinat…Et on refait plusieurs fois la même chose pour que ce soit parfait.» Au total, 300 figurants, dont 100 enfants, vivront l’expérience « Sologne ». Pour les retardataires, un deuxième casting (2) se déroulera lundi 25 juillet dans la salle des fêtes de la Ferté St-Cyr, de 14h à 20h, cette fois pour les adultes.

Émilie RENCIEN

(1) Après les films « Belle et Sébastien » et « Loup », et après les documentaires « le dernier trappeur », « l’enfant des neiges » et «au nord de l’hiver ».
(2) Les personnes intéressées peuvent aussi se rendre sur le site :  sites.google.com/site/castingcentre
Pour y télécharger une fiche casting qui est à renvoyer avec une photo en portrait et une photo en pied à : castingcentre@gmail.com.
La figuration est rémunérée selon la convention collective de la production cinématographique (85 € brut la journée).

Article paru et à lire aussi sur  http://www.lepetitsolognot.fr/

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