samedi 25 juin 2016

Maquillage : l'été sera coloré !


Entre le retour en force de la "french manucure" et du "nail art", et l'explosion de certaines couleurs, pour être tendance cet été, il faudra vous faire une beauté colorée ou voir la vie en rose... 

Les tendances se font et se défont, souvent à la vitesse de l’éclair. Pour commercer, alors, il faut rappeler les bases : « la mode est éphémère mais le style reste». Toutefois, pour rester "hype" et "trendy" ("branché", quoi, en français dans le texte), il convient de s’intéresser un minimum aux hits du moment. Cet été, par exemple, vous avez le droit de voir rouge … sur votre bouche. N’oubliez pas par contre une règle fondamentale, à savoir ne mettez pas le paquet à la fois sur vos lèvres et sur votre regard, on ne le dira jamais assez. L’accent doit être plus prononcé sur l’une ou l’autre, une bouche rouge Scarlett et un maquillage nude pour le reste, ça peut être parfait.  Côté ongles, avant toute chose, évitez de vous les ronger pour pouvoir laisser place à toutes les fantaisies et afficher de belles mains soignées. Sur vos ongles de tigresse donc, vous pouvez optez pour deux grands classiques à toujours avoir dans votre trousse à portée de main : le rouge demeure un incontournable à l’instar du bleu roi qui, lui, s’affiche à nouveau autant sur les mains que sur les paupières. Les teintes des vernis sous le feu des projecteurs se veulent toutefois un peu moins vives et plus sombres, avec des rouges bordeaux ou lie-de-vin, plus discrètes avec des roses et des verts pastels. Mais en même temps, cet été 2016 sera contradictoire avec certaines autres couleurs prisées qui sont à l’inverse très pop comme de l’orange et du rose framboise ! On note également le retour en force de la "french manucure" et du "nail art". Ce dernier se veut très graphique avec des lignes géométriques ou un effet damier. Quant aux cils, ils s’affichent XXL ! Ceci dit, rien ne vous empêche de choisir d’autres couleurs et styles; l’important est de vous sentir en accord avec vous-même et de composer selon votre envie du moment, nous ne sommes pas des moutons, hein …. Si vous hésitez, demandez conseil à un professionnel. Ou sinon, pour parfaire votre look et avant de saisir votre palette de maquillage, vous pouvez très bien regarder les tutos mis en ligne par les bloggeuses et Youtubeuses beauté stars du moment, EnjoyPhénix pour n’en citer qu’une ! Pour conclure, une touche de parfum ? Notre coup de cœur n’est autre que « Live Irresistible » de Givenchy et sa bouteille rose très girly faisant penser à un gratte-ciel et qui renferme des notes florales fruitées. Rose également, le dernier né de chez Mugler que nous adorons aussi : le gourmand «Angel Muse» et son étoile emblématique apposée sur un galet cosmique, dans lequel se mélangent vétiver et patchouli, crème de noisette, pamplemousse et baies (également roses). Les plus téméraires d’entre vous essayeront de créer leur propre parfum elles-mêmes, c’est possible grâce aux huiles essentielles. À vous de jouer !

Émilie RENCIEN


vendredi 24 juin 2016

Inondations : François Hollande l’avait promis. Audrey Azoulay est venue, a vu ...


Après le Président de la République à Romorantin samedi 4 juin, c’est la ministre de la culture qui a constaté jeudi 9 juin sur le terrain les dégâts après la décrue et les intempéries survenues.

Jeudi 9 juin, la ministre Audrey Azoulay avec Jean d'Haussonville à Chambord. © Émilie RENCIEN


Huit millions d’euros. C’est le chiffre qu’on retiendra de la visite d’Audrey Azoulay au Château de Chambord jeudi 9 juin. Un fonds exceptionnel ainsi doté est en effet débloqué par l’État pour les musées et propriétaires privés de patrimoine ; la ministre de la culture l’avait déjà ce jour-là annoncé vers 7h40 sur France 2 devant la caméra de l’émission Télématin, l’avait même twitté avant de confirmer cette somme avant 14 heures dans le Loir-et-Cher. « Les jardins ont aussi souffert aussi, notamment patrimoniaux sans pour autant être classés monuments historiques. L’État les accompagnera également via la Fondation du patrimoine, » a ajouté Audrey Azoulay, semblant moins sereine que lorsque nous l’avions vu le 1er avril à Chaumont-sur-Loire et un brin agacée. « Ce peut être une aide financière mais aussi d’expertise. » Le Domaine de Chambord estime pour sa part à 1 M€ les travaux intérieurs et extérieurs à effectuer après le déluge, sans compter 200.000 € de pertes d’exploitation pendant la période où le Château entouré par les eaux a été fermé.  Un appel aux dons via la Fondation du Patrimoine, faisant appel à la générosité des Français et des autres pour épauler ce fleuron du patrimoine hexagonal frappé par un coup dur inattendu,  a été lancé. « Le mur d’enceinte (long de 32 km, ndrl) s’est effondré (près de la ferme du Pinay) sur au moins 150 mètres, » a précisé le directeur du site historique, Jean d’Haussonville. « Dans le dépôt lapidaire, des œuvres majeures en pierre de la Renaissance risquent de se fissurer ou de s’effondrer,  la digue d’un étang a été rompue, nous devons refaire la continuité d’un chemin et nous occuper des allées ravinées, des portes métalliques ont été arrachées, l’alimentation électrique des caisses de la boutique du Château est hors d’usage… Par chance, nous n’avons pas eu de victime humaine.» Le grand gibier, contrairement au petit, ne semble pas non plus avoir souffert de l’évènement météorologique exceptionnel. Le bâtiment qui accueillera en 2017 le futur relais de Chambord (ex hôtel Saint-Michel), a par contre dû être, lui, étayé. La liste est longue. Quoiqu’il en soit, après un tour jeudi 9 juin du Domaine de François Ier en 4x4 sous le soleil et en présence ministérielle, en entendant les sommes annoncées, on se dit encore une fois que finalement, en cas d'urgence, les poches des uns et des autres ne sont pas si vides qu’elles veulent bien le laisser paraître. L’argent ne pousse pas sur les arbres mais la source n’est vraisemblablement pas encore tarie…


Émilie RENCIEN

Des hippos … mais sans « Ségo »


Samedi 11 juin, à 11h, le zoo-parc de Saint-Aignan-sur-Cher a inauguré sa réserve des hippopotames Kiwi et Kvido. Mais sans l'invitée initialement prévue.


Kiwi n'a toujours pas vu Mme Royal... © Émilie RENCIEN

La nouvelle zone ouverte depuis le mois de mars aura attiré samedi 11 juin sur place une longue liste de personnalités : le préfet de Loir-et-Cher Yves le Breton, le président de la région Centre-Val de Loire François Bonneau, le maire de la commune Éric Carnat, le conseiller départemental Philippe Sartori… Une absence à signaler toutefois, celle de la ministre de l’environnement, Ségolène Royal, dont le nom figurait pourtant sur les invitations. Soit deux lapins posés en un mois : initialement, l’intéressée devait en effet venir saluer la famille Delord lors du weekend de l’Ascension le 7 mai puis a finalement renoncé, se contentant de visiter ce jour-là les jardins du Domaine régional de Chaumont-sur-Loire, pour des histoires de timing trop serré. Elle avait alors reporté ce déplacement à Beauval au 8 juin après-midi puis à la matinée du 11 juin (il aurait été même question du 9 à un moment!). Finalement, trois jours avant, la présence de la ministre a une nouvelle fois été annulée pour des raisons encore une fois d’incompatibilité d’agenda. Jamais deux sans trois ? La troisième fois sera peut-être la bonne ? En tout cas, les membres du Gouvernement jonglent en ce moment avec leurs plannings : cette même semaine de juin, Audrey Azoulay, la Ministre de la culture (Cf. l’article dans ce numéro), a elle aussi fait des siennes. Attendue à Chambord et à la Ferté Saint-Aubin mardi 7 juin dans l’après-midi, elle s’est décommandée à la dernière minute  pour le déplacer au jeudi 9 juin après-midi. Elle a bien été accueillie au Château de Chambord touché par les inondations ce 9 juin mais à 11h et sans passer par la Ferté. Les journalistes ont ainsi dû bouger par conséquent leurs propres rendez-vous maintes fois, de quoi donner le tournis à la presse sur un air de « vis ma vie » de ministre pressé !

Émilie RENCIEN

 http://www.lepetitsolognot.fr/

Blois version salée et sucrée


Un concours est lancé depuis le 30 mai pour la création de deux plats populaires. Explications.

En Sologne, il y a la tarte Tatin ; en Alsace, le kouglof ; en Poitou-Charentes, le broyé ; en Languedoc, le cassoulet ; dans les Pyrénées, le gâteau à la broche… Mais rien à Blois. Historiquement, cela s’explique. «Blois n’a jamais eu de plat typique. Autrefois, la cuisine était assez cosmopolite, on mangeait ce qu’on trouvait sur place, on mangeait de tout, » confirme et souligne Élisabeth Latrémolière, directrice et conservatrice du Château Royal de Blois. «L’identité régionale s’est créée avec la IIIe République. La région Centre n’était alors pas une région particulière, elle était au centre de la France et royale, il n’y a donc pas eu de création de spécialités en Val-de-Loire. Nous allons aujourd’hui recréer la tradition.» Il y aurait bien eu de la crème fouettée à Saint-Gervais-la-Forêt que la Cour se faisait livrer au XVIIIe siècle mais elle a disparu sans laisser de traces écrites plus explicites. «On nous demande très souvent s’il y a une spécialité, » ajoute David Hameau, directeur de l’Office de Tourisme (OT) Blois-Chambord. «C’est un détail important pour la fréquentation touristique et la construction de notre destination. » Un concours est par conséquent lancé par la ville de Blois et l’OT, en collaboration avec les restaurateurs et l’association des commerçants Blois Shopping. Amateurs et professionnels peuvent y participer. Il s’agit pour les candidats d’inventer deux recettes susceptibles à l’avenir de symboliser et représenter le territoire blésois. Celles-ci ne peuvent être totalement improvisées : elles doivent obligatoirement inclure, pour la version salée, de la volaille, du vin d’appellation produit dans le Loir-et-Cher et des épices (cela fait écho à la Galimafrée, une recette de la Renaissance) ; pour la version sucrée, du chocolat et un fruit de saison. 

Sélection sur le papier puis épreuve pratique

Les intéressés(e)s ont jusqu’au 4 juillet, à midi pour se manifester. Après avoir rempli une fiche d’inscription complétée de photos des plats imaginés (*), huit personnes seront sélectionnées côté salé, huit côté sucré, par un jury de 5 personnes (acteurs locaux de la restauration, lycée hôtelier et Centre de Formation des Apprentis (CFA) de Blois, municipalité). Le résultat et les dossiers retenus seront dévoilés au plus tard le 9 septembre. Les heureux élus se soumettront à des épreuves pratiques le jour de la Fête de la gastronomie, c’est-à-dire samedi 24 septembre, le matin pour la recette salée au lycée d’hôtellerie et de tourisme, 174 rue Albert Ier à Blois ; l’après-midi pour le dessert au CFA de la rue François-Billoux, au numéro 12 et toujours à Blois. Le verdict tombera le jour même à l’issue de la compétition. Des prix sont mis en jeu (un vol en montgolfière pour 2 d’une valeur de 400 €, un repas pour 2 dans un restaurant blésois (150 €), un chèque Blois shopping (50 €)). Vous savez tout, à vos fourneaux et cuisinez maintenant…

Émilie RENCIEN

(*) Les fiches d’inscription sont à déposer en mairie ou à renvoyer par courrier (Ville de Blois, Thierry Hervé, service relations publiques, 9 place Saint-Louis, 41000 Blois) ou par voie électronique (monplatpourblois@blois.fr) ou en ligne sur www.blois.fr/platpourblois. Informations au 02.54.44.52.13. L’opération est labellisée par le Ministère de l’Économie dans le cadre de cette Fête de la gastronomie.