lundi 14 novembre 2016

Primaire droite-centre : miroir, miroir, qui vaincra ?

Tic tac... La bataille continue avant le scrutin des 20 et 27 novembre. Et les invités se succèdent en Loir-et-Cher dans la dernière ligne droite de la campagne.

                                   Pas de boule au cristal mais si ... ? © Émilie RENCIEN


Le conseiller régional et porte-parole des Républicains, Guillaume Peltier, semblait rêveur pendant l’interview radio de l’ancien ministre François Baroin qui a foulé le sol solognot, à Romorantin, lundi 7 novembre, entouré des personnalités politiques Claude Greff, Patrice Martin-Lalande, Christina Brown et Pascal Bioulac. Le maire de Neung-sur-Beuvron, souriant, paraissait se dire, une main (la gauche, un signe ?) sur le menton, « et si Nicolas Sarkozy gagnait ? ». Le duo ne possède pas de boule de cristal mais en est toujours et encore farouchement convaincu, ne tarissant pas d’éloges vis-à-vis de l’ex-président de la République. «Avec Nicolas Sarkozy, nous avons été en désaccord sur la place publique mais nous avons aussi des points d’accord très solides, » a passionnément exprimé François Baroin affichant un look de gendre idéal, le 7 novembre à Romorantin, avant de rallier Montargis pour une réunion publique.  « François Hollande est en train d’explorer l’abîme de l’impopularité comme rarement ; il faut sans doute un microscope pour identifier les intentions de vote positives. Nicolas Sarkozy a été à la hauteur de l’Histoire. J’ai été heureux et fier d’être son ministre, je ne fais pas partie de ceux qui s’en excusent. J’ai vu un homme d’État, ayant la compréhension rapide et le sens du mouvement pour éviter le pire.» Oui, mais ce soutien n’est-il pas motivé suite à la promesse de poste de premier locataire de Matignon l’année prochaine en cas de victoire ? Une occasion également de régler une vieille rancune avec Alain Juppé ? « Votre résumé est un peu rapide, » nous a répondu d’une voix suave celui qui affiche un look de gendre idéal. « Mon choix est fait depuis longtemps, mon engagement est sincère, il ne m’achète pas si c’est votre question. Je suis fier de ce qu’on a fait et moi, je n’oublie pas.» Il répète à nouveau. « Moi, je ne l’oublie pas. Nicolas Sarkozy a une énergie au-dessus de la moyenne, un courage incroyable et une expérience de mobilisation immédiate rarement atteinte. Sa capacité de rassemblement va bien au–delà de ses fidèles du premier jour.  Un ancien président, ce n’est pas un handicap. Il est à ma connaissance le seul et meilleur rempart au Front National. Il est pour moi le seul à pouvoir redresser notre pays. » Nous insistons à notre tour. Vraiment ? Pourtant… « Je regrette profondément qu’on n’ait pas mis assez en lumière ce qu’on a nous avons fait pendant cette crise sans précédent depuis 1929, je regrette que beaucoup de mes collègues du Gouvernement aient en quelque sorte effacé ou tourné le dos à ce que pourquoi ils se sont battus, » a encore scandé le sénateur maire de Troyes. «Et comme nous avons bien traversé cette période, les gens ne s’en sont pas aperçus et c’est un oubli.» Il enfonce le clou une énième fois, au cas où. « Je ne fais pas partie de ceux qui ont une mémoire de poisson rouge dans un bocal. »


Du poisson rouge au serpent de mer ?

« Nous ne serons pas dogmatiques mais pragmatiques. » François Baroin, qui a aperçu le monstre du Loch Ness et une (rue de la) Sirène à Romorantin dans une chope de bière, a en sus évoqué l’avenir de la ruralité (présence médicale, couverture du numérique, loi NOTRe, découpage régional, coopération intercommunale, etc.) face à 30 communes du territoire tout en confirmant que des ministrables potentiels étaient déjà identifiés dans le Loir-et-Cher sans dévoiler de noms précis pour le moment. «Moi, j’ai refusé l’Intérieur ! » a plaisanté Pascal Bioulac, maire de Lamotte-Beuvron. En attendant 2017 et l’élection présidentielle, le suspense se réduit de toute façon, les urnes ne vont maintenant plus tarder à choisir leur candidat préféré ; cinquante-sept bureaux de vote seront ouverts sur le seul département du Loir-et-Cher lors de la primaire de la droite et du Centre des 20 et 27 novembre. Mais voilà, les électeurs seront-ils massivement au rendez-vous ? Feu de paille ? Serpent de mer ? «Nous avons accueilli Nicolas Sarkozy à Vendôme, NKM à Blois, François Fillon à Millançay, François Baroin à Romorantin. Nous souhaitons faire venir d’autres invités à Lamotte-Beuvron et dans l’agglomération blésoise,» nous a confié Guillaume Peltier. « Nous aurons fait notre maximum en tout cas pour informer les gens sur tout le département. Si vous pensez que François Hollande a failli, venez voter !»  La suite au prochain numéro, tic tac…

Émilie RENCIEN

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jeudi 3 novembre 2016

À Chambord, voyage étonnant à la surface de la Terre avec Kôichi Kurita


Certains sèment des cailloux, d’autres dessinent des moutons. L’artiste japonais collecte des échantillons de terre dans le monde entier, et les expose en ce moment dans le château de François Ier.

                       Kôichi Kurita devant son oeuvre aux couleurs terrestres insoupçonnées.
                                                                 © Émilie RENCIEN

L’an passé, on se souvient du coréen Bae Bien-U qui nous invitait avec ses photographies plus vraies que nature à pénétrer dans la forêt chambourdienne pendant 4 saisons. Cette année, c’est un habitant du Japon qui nous fait lui aussi voyager à sa façon. Dans la chapelle du château de Chambord, de petits carrés de couleurs recouvrent le carrelage. Ainsi disposés, ils font penser à  une palette de maquillage géante. Il s’agit pourtant de terres sur lesquelles nous marchons tout au long de  notre vie. Kôichi Kurita arpente depuis plus de 20 ans son pays natal, le Japon, pour prélever des poignées de sols et il possède aujourd’hui plus de 40.000 échantillons dont l’un d’eux, en provenance de Fukushima avant le séisme, avant le tsunami et le drame nucléaire, a été exposé dans le bureau de la ministre de l’environnement Ségolène Royal en 2015 à Paris, pendant la COP 21. Il s’est en sus adonné à l’exercice en France, en région Centre-Val de Loire notamment. Dans les flacons disposés à l’entrée de la chapelle du château de Chambord, le résultat de sa collecte s’affiche là encore en couleurs. Les terres pulvérulentes de Blois, Mer, Contres,  cohabitent à côté de celles d’autres communes du Cher, de l’Indre, de l’Indre-et-Loire, de l’Eure-et-Loir, etc. Et qu’il s’agisse du tableau rectangulaire géant pas comme les autres aux 1.000 carrés ou des 200 fioles faisant songer à une déclinaison de teintes de fond de teint, les couleurs sont surprenantes, incroyables, perturbantes. « Amazing », dirait-on outre-Atlantique. Visuellement, cette nature est vraiment saisissante, dévoilant des secrets colorés. Tout est évidemment réalisé sans trucage ni ajout de colorants d’aucune sorte.

                                    Une collection impressionnante. © Émilie RENCIEN

Spiritualité et émotions mêlées

Comment deviner que c’est cette même terre que nous foulons sous nos pieds ?  Kôichi Kurita propose une exposition déroutante à travers cette bibliothèque terrestre et ces miniatures de géographie. Dans chaque endroit où il s’est arrêté, il faut savoir que l’artiste s’est limité à emporter une seule poignée de terre, pas plus. Toutes les impuretés et traces d’animaux ont été ôtés à la pince à épiler, avant quelques gouttes d’eau versées sur quelques grammes de terres laissées à sécher. C’est à cet instant que les coloris naturels se dévoilent sous un œil humain médusé. Des bruns et des marrons bien sûr, mais également du blanc, gris, bleu, vert, violet, jaune, orange, rouge, rose… Les nuances sont infinies, un vrai arc-en-ciel minéral ! Son travail, qui revêt un côté à la fois esthétique et spirituel, ne vise aucune démonstration environnementale et écologique, bien qu’il raconte d’une certaine manière l’innocence de la terre et l’humanité du crime. «Les enfants n’ont généralement pas droit de jouer avec la terre car nous considérons que c’est sale, » a expliqué en anglais Kôichi Kurita dont le geste est moins ordinaire qu’il n’y paraît. « Moi, je trouve ça beau.» Nous confirmons : la beauté de cette exposition, à ne pas manquer, laisse sans voix et les mots manquent pour décrire la magnificence insoupçonnée du sol. Tout comme la sérénité qui envahit le visiteur à la vue de ce matériau terrestre si singulier, si commun, et en même temps, si précieux.

Émilie RENCIEN


Exposition « Terre Loire » jusqu’au 12 février 2017. 02.54.50.40.00 et www.chambord.org

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mardi 1 novembre 2016

Rama Yade ose la présidentielle

L’ancienne secrétaire d’État du gouvernement Sarkozy-Fillon est officiellement candidate pour 2017. Elle part à la chasse aux promesses de parrainages, comme dans le Loir-et-Cher fin octobre.


Rama Yade, une candidate sans langue de bois. Ici, avec la blésoise Christelle Ferré
et sa directrice de cabinet, Annie Hugon, à Blois (41). Photo  © Émilie RENCIEN
 
                               

Différente et indépendante, originale et ovni-esque. Il est évident que Rama Yade détonne dans un paysage politique français qui semble faire du sur-place. «Mon but n’est pas de rajouter du bruit au bruit ambiant. Je suis une alternative au système classique disqualifié et à l’extrême-droite qui isolera la France, » a affirmé de façon assurée et déterminée la jeune femme de 39 ans qui a pour le moment réuni 250 parrainages et créé une coopérative politique baptisée « la France qui ose ». Son credo affiché n’est pas la reproduction. « La candidate du renouveau ? Ce mot a tellement été employé. Oui, l’innovation, cela me va mieux. Le choix proposé aux Français, c’est-à-dire d’anciens présidents, d’anciens ministres et l’extrême droite, est un non choix, une prise d’otage de la démocratie alors que le monde entier renouvelle ses dirigeants. Regardez Obama aux États-Unis, le Premier ministre Justin Trudeau au Canada, Tsipras en Grèce.» Rama Yade, qui se présente encore selon ses propres termes comme « une candidate transpartisane et utile» déroule sa vision pour le pays : reconnaissance du vote blanc, fin du cumul des mandats, abolition des privilèges des parlementaires dont le nombre doit diminuer, inéligibilité des élus condamnés pour des faits de corruption, création de nouveaux emplois dans de nouveaux secteurs (énergies renouvelables, installations paysannes, économie collaborative, etc.) au lieu de « sauver les vieilles usines qui ne peuvent plus l’être », basculement de l’État-Providence  vers une démocratie citoyenne, arrêter d’être le ventre mou de l’Europe… Alors que certains luttent contre le décrochage scolaire grâce à l’informatique et la technologie, elle veut éviter les décrocheurs numériques qui loupent le train en marche. Elle souhaite également se battre pour les jeunes, les femmes, les entrepreneurs, sans oublier « les campagnes méprisées et les quartiers abandonnés aux proies de l’imaginaire Daesh. »  Elle suspecte enfin la volonté cachée des pouvoirs publics, celle de faire disparaître l’échelon communal, à l’abri des regards et dans le secret. 

Des élus locaux menacés

À Vendôme en septembre, Nicolas Sarkozy a déclaré vouloir être « le porte-parole de la majorité silencieuse qui n’en peut plus. » À Blois en octobre, Rama Yade a indiqué souhaiter représenter «la France périphérique », celles et ceux qui ne le sont pas », et ne mâche pas ses mots. Tout comme la Christelle Ferré, conseillère municipale d'opposition à Blois, elle est devenue non encartée après avoir signé la charte de naissance d’un mouvement nouveau insufflé par Jean-Louis Borloo, aujourd’hui retombé tel un soufflé. «L’Udi ? Lequel ? Où ? Les promesses ont été trahies. Pour moi, on assiste à la primaire de la droite et… de la droite ! Juppé ? C’est un Républicain, pas un centriste. Je m’en sens éloignée. Sarkozy ? Nos désaccords sont de notoriété publique. Il est beaucoup attaqué car il a beaucoup promis.» Alors, pourrait-elle être le troisième homme des élections présidentielles à venir ? Elle semble en tout cas déranger certains dinosaures politiques qui, à l’instar de ce qui s’est passé avec Nathalie Kosciuko–Morizet pour la primaire de la droite et du centre, tentent de lui mettre des bâtons dans les roues sur son chemin vers la présidentielle pour éliminer cet (autre) caillou remarqué dans la chaussure. «Je ne suis pas un ovni, ce sont eux ! Vaucluse, Saône-et-Loire, Somme, Vosges… Depuis six mois, je sillonne les territoires et je rencontre des maires ruraux. La ruralité, c’est là où se trouvent souvent les maires indépendants, les rebelles, les combattants. J’ai une dizaine de rendez-vous dans le Loir-et-Cher, dans les communes, communautés de communes et communes nouvelles. Un élu de votre département m’a d’ailleurs récemment écrit pour m’informer du fait qu’il avait reçu des menaces, des chantages à la subvention. C’est abominable, où sommes-nous ? Ce sont soi-disant des hommes forts…» Impossible de convaincre l’intéressée d’en révéler davantage, hormis le fait que cela vient « de tout le département ». Peu importe, on devine. Et Rama Yade, elle, poursuit sa quête pour obtenir les 250 signatures manquantes et avant de partir de Blois, elle insiste. « Dans le paysage politique actuel, le risque est d’avoir Nathalie Arthaud pour l’extrême gauche, Marine le Pen pour l’extrême droite. Moi, je ne suis pas une femme classique. » Elle sourit. « Enfin, un tout petit peu plus classique.»

Émilie RENCIEN

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Quand José Garcia et Caroline Vigneaux enfreignent le code de la Route, devant témoins

Nous avons rencontré le comédien et l’humoriste, « à fond ». Enfin, surtout dans le film de Nicolas Benamou.


                                       Un trio sur les chapeaux de roue ! © Émilie RENCIEN

Ce tournage-là, nous n’y avons pas assisté. Nous sommes par contre allés à l’avant-première organisée au multiplexe Cap’Ciné à Blois jeudi 20 octobre. Nous ne sommes pas rentrés dans l’histoire tout de suite «à fond » (le titre choisi par le réalisateur Nicolas Benamou) mais à partir de l’instant précis où à l’écran, José Garcia, chirurgien qui se prend pour un Dieu et père de famille bien sous tous rapports, calé derrière son volant et dans son siège chauffant, a fermé la portière du monospace rouge flamboyant dernier cri, nous étions nous aussi embarqués dans la voiture, bien qu’assis dans le confortable fauteuil (rouge également) d’une salle obscure blésoise. Et dans l’habitacle, il y avait du beau monde avec nous : la mère enceinte jusqu’au cou jouée par Caroline Vigneaux ; le grand-père sous les traits d’André Dussollier qui n’en loupe jamais une ; deux enfants, frère manipulant le harpon et sœur jouant avec des têtes de Barbie et Ken, ainsi qu’une auto-stoppeuse gothique aux cheveux bleus Schtroumpf, montée de façon inopinée lors d’un arrêt à une station-service. Rien de spécial à première vue. Oui, mais voilà : quelques kilomètres après le départ, le bijou de technologie lancé sur l’autoroute des vacances fait des siennes, le régulateur de vitesse se bloque à 130 puis à 160 km/h et les freins sont hors service ! Un cauchemar qui s’annonce à un rythme effréné. S’en suit alors un huis clos mené sur les chapeaux de roue où chaque membre de la famille, coincé de force dans la voiture folle, dévoile ses failles et ses fautes. Les gags s’enchainent eux aussi à toute vitesse, épaulés par un casting de figures connues du rire, Florence Foresti occupée à jouer au ping-pong dans un poste de commandement de gendarmerie et Vincent Desagnat, l’ex acolyte du trublion Michaël Youn, ici représentant des forces de l’ordre à moto, ainsi que Jérôme Commandeur dans le rôle du concessionnaire automobile véreux. « Ce film est un mélange des genres, » a justement souligné Carolie Vigneaux. « C’est une comédie et un film d’actions. » « Une comédie à sensations fortes, » a précisé Nicolas Benamou, également auteur de « Baby sitting 1 et 2 ».  «Et certes, je me moque un peu des machines électroniques qui finiront par se retourner contre nous un jour. Il y a déjà eu des faits divers d’ailleurs avec des gens restés coincés. »

                                    "À fond" à Blois, après la Macédoine. © Émilie RENCIEN

Plus qu’un « fast and furious » à la française

Le film, qui sortira officiellement sur grand écran quelques jours avant Noël, le 21 décembre, a été tourné en Macédoine, le seul pays qui a accepté d’accueillir ce tournage pas comme les autres. Le fameux Rémy Julienne, originaire de la région Centre-Val de Loire, a réalisé les cascades, d’où le département 36 bien visible sur la plaque de la berline jaune poussin qui se fait arracher sa portière par le bolide rouge incontrôlable et qui cherchera à se venger jusqu’à la fin. « C’était comme dans un orchestre de jazz, » a confié José Garcia, le 20 octobre à Blois. «Notre voiture imprimait un rythme ; nous, à l’intérieur, nous imprimions un rythme, tout comme les autres personnes présentes à l’extérieur.» Il faut dire que la configuration fut inédite. «Des techniques de tournage ont dû être mises en place. Personne ne l’avait jamais fait avant, avec de l’électronique à distance dans des camions, par exemple,» a raconté Nicolas Benamou. « Et sur la portion d’autoroute vide à côté de nous, trois camions circulaient à la même vitesse !» a ajouté Caroline Vigneaux. « C’est la première fois que je joue et qu’en tant que comédien, je n’invente pas la situation autour de moi, » a continué José Garcia à son tour. « Quand je pilais, j’avais une voiture devant moi qui freinait également. Je ne devais pas arracher les mauvais trucs sur l’auto car on ne savait pas ce que ça ferait, et vous n’arrêtez pas une voiture comme ça. Nous sommes d’ailleurs tombés en panne. Les moments à l’écran sont vraiment vrais. Heureusement, la Macédoine n’est pas chargée de faune, nous n’avons pas heurté de marcassins !» Sur grand écran, le résultat est divertissant. Une fois que nous avons regagné notre propre véhicule, la sensation de vitesse était encore là, perceptible, en pensant au souriant José Garcia qui nous a avoué connaître la ville de Blois, du moins vue du ciel. « Je pilote, je viens souvent à l’aéroport du Breuil et j’adore survoler les châteaux de la Loire. C’est beau et c’est tranquille. » Pas à « fond » cette fois donc…

Émilie RENCIEN

Dans le numéro 100 ! de http://www.le-petit-blaisois.fr/