samedi 17 décembre 2016

Guillaume Peltier déjà engagé dans la course aux législatives


Le maire de Neung-sur-Beuvron, conseiller régional et porte-parole des Républicains, a choisi de s’élancer avant que les marrons de Noël ne soient cuits. Sa campagne est officiellement lancée dans le Loir-et-Cher.

                                      
                                           Discours au pied du sapin © Émilie RENCIEN

«Les socialistes, on en a perdu un mais ils ne sont pas tous morts ! » Les paroles furent acerbes le 2 décembre dans la salle des fêtes de Billy, au lendemain du renoncement du Président de la République François Hollande, tandis que les sourires irradiaient les visages de ceux et celles venus vanter les mérites de leur poulain local qui rêve de devenir un cheval de course national lors des élections législatives de 2017 pour la Sologne et la Vallée du Cher. Christina Brown, Jacques Marier, Pascal Bioulac, Patrice Martin-Lalande et bien d’autres… Qu’ils soient conseillers départementaux, maire ou député, les fidèles soutiens (*) demeurent présents pour la campagne de Guillaume Peltier amorcée dans l’objectif de décrocher une place dans l’hémicycle de l’Assemblée Nationale. «Ma priorité reste le Loir-et-Cher mais nous avons besoin d’élus du territoire qui font entendre leurs voix à la capitale, » a exprimé ce dernier. «Je veux garder un doigt de pied à Paris ; mon projet est à la fois local et national. » En attendant l’année prochaine, le candidat, qui se définit lui-même comme « outsider » et dont les priorités et axes de travail affichés concernent l’emploi et le développement économique, l’éducation et la laïcité, ou encore le mérite et la ruralité de demain, n’aura en tout cas pas accordé de trêve aux confiseurs, préférant partir plus tôt que plus tard, à l’instar du lièvre et de la tortue dans la fameuse fable de La Fontaine. «Rien ne sert de courir, il faut partir à point. » L’appel des 11 et 18 juin 2017 confirmera ou non l’adage, à suivre… 


Émilie RENCIEN

(*) Parmi les autres soutiens de Guillaume Peltier, dont le slogan tient en trois mots « énergie, proximité, renouveau », on peut aussi citer les élus locaux Isabelle Gasselin, Isabelle Hermsdorff, Nicolas Perruchot, Marie-Pierre Beau, Philippe Sartori, et bien sûr le président du Conseil Départemental de Loir-et-Cher, Maurice Leroy, ainsi que l’ancien ministre David Douillet.

Paru sur  http://www.lepetitsolognot.fr/

jeudi 15 décembre 2016

Pléiade de stars au château, pour la bonne cause


À Cheverny, la famille de Vibraye avait mis les petits plats dans les grands samedi 3 décembre. La féérie fut au rendez-vous, ce n’était pas encore Noël et pourtant, la soirée fut un présent à part entière.


                                Photo de famille pas comme les autres © Émilie RENCIEN

L’hiver n’a pas encore sonné sur le calendrier mais la nuit tombe en cette morne saison tôt sur les maisonnées, rebutant parfois les uns et les autres à s’extirper d’un cocon chauffé. Samedi 3 décembre, personne n’a regretté d’avoir sorti son nez et bougé ses guiboles direction Cheverny. Sur un ciel sans étoiles, le château qui a inspiré Moulinsart à Hergé se détachait avec sa façade colorée passant d’un bleu éclatant à un vert enthousiasmant, en n’oubliant pas un rouge saisissant. Sur le chemin, des photophores gris et ronds à la flamme vacillante sous un léger vent guidaient les pas des visiteurs nocturnes jusqu’au perron où ont résonné, dans la pénombre éclairée par une crèche géante et des décorations magiques, les trompes de chasse, de Cheverny évidemment, réveillées par le souffle rythmé de sonneurs masculins et féminins vêtus de rouge. De quoi retrouver son âme d’enfant à l’approche des fêtes de fin d’année ! Et renouer avec l’insouciance. Ce fut d’ailleurs le leitmotiv de cette soirée cheverniesque. «Nous travaillons sur des solutions pour permettre de retrouver le chemin de l’insouciance et pour redonner la liberté de faire, » a martelé le Dr Saïd Bekka, installé à Chartres. Un médecin parmi les convives ? Oui, cette nuit du 3 décembre, bien que marquée par la présence de nombreuses personnalités, n’était pas un rendez-vous de paraître mais bien d’êtres. L’évènement inédit a en effet célébré les soixante ans de l’association parisienne d’aide aux jeunes diabétiques, gratifiés par un chèque de 34.254 € de dons récoltés à cette occasion, et a surtout offert l’opportunité d’expliciter une maladie souvent confondue avec d’autres symptômes apparentés. «Le diabète de l’enfant est mal connu, » a confirmé le Dr Bekka. « On compte 20.000 jeunes touchés par un diabète de type I contre 3 millions de Français concernés par un type II. » Dans le détail, le premier apparait chez les sujets donc jeunes, causé par la destruction et la disparition des cellules bêta du pancréas, alors que le second survient chez les personnes âgés de plus de 40 ans, généralement favorisé par un surpoids  une alimentation riche et un manque d’activité physique.

                                            Entre hommes à Cheverny © Émilie RENCIEN

Un tsunami d’émotions

Du côté des statistiques, le diabète de type I s’avère de nos jours deux fois plus fréquent qu’il y a vingt ans. Prédispositions génétiques ? Facteur environnemental ? Virus ? La science s’avère encore indécise. Quoiqu’il en soit, la pathologie est handicapante au quotidien et pas seulement du fait de piqûres répétitives sur le bout des doigts pour mesurer son taux glycémique.  Obligation de renouveler son permis de conduire tous les cinq ans, temps compensatoire pas toujours accordé lors des examens, facilités moindres pour contracter un prêt bancaire, etc. Autant de joyeusetés sur un chemin déjà bien encombré. Les enfants du marquis et de la marquise de Cheverny, Eugénie, Isaure et Maximilien, sont atteints de ce trouble sucré qui coule dans leurs veines. «Le diabète, nuit et jour, leur rappelle qu’il est là,» a expliqué Constance de Vibraye.  « Une balade à cheval, une partie de tennis, une ascension au Mont St-Michel, des courses au supermarché, un apéritif entre amis, un examen ou un concours. Rien de tout cela ne peut s’improviser, tout doit se programmer et être accepter.» Des innovations sont dans les cartons pour réduire les contraintes et les douleurs ; le lecteur de glycémie FreeStyle Libre constitue un premier pas mais il demeure non remboursé par la Sécurité Sociale. En attendant le progrès et les prises de conscience, le dîner caritatif du 3 décembre à Cheverny, qui a rassemblé 290 convives (2) dans l’Orangerie, a réussi son pari de faire oublier les tracas du quotidien le temps de quelques heures grâce à un parterre formidablement pailleté. Autour des tables dressées avec goût, des noms connus : le journaliste Vincent Ferniot, actuel présentateur de l’émission « Midi En France » sur France 3 ; l’ancienne miss Météo de Canal+, Louise Bourgouin, devenue actrice ; l’animateur et producteur Jérôme Pitorin,  qui s’est extirpé de la « Nouvelle Star » de M6 pour vivre des « échappées belles» sur France 5 ; l’écrivain plein d‘esprit Franck Ferrand dont la voix officie en ce moment sur Europe 1 pour des chroniques « au cœur de l’histoire »… La musique fut également bonne avec une « foule sentimentale » entre la poire et le fromage, lancée par Alain Souchon et ses deux fils, Pierre et Charles dit « Ours », accompagnés de Philippe Lavil qui « tape sur des bambous ». Laurent Voulzy, dont le nom était annoncé sur les cartons d’invitation, s’est désisté après un malencontreux accident domestique. «J’ai descendu plus vite que prévu un vilain escalier, » a raconté le chanteur immobilisé dans un message enregistré diffusé. « Malgré mon absence physique et des regrets, mon cœur a des ailes et il est avec vous. » Après le concert, Alain Souchon, venu en voisin avec son épouse Françoise (2), n’a pas hésité à converser avec nous en plaisantant, avant deux bouchées du dessert dont il n’a pas manqué de se resservir. « Ma copine au collège de Romorantin ? Ah oui, je m’en souviens mais le problème, c’était que j’étais amoureux mais pas elle, ça arrive souvent ! » Le mot de la fin est revenu au marquis Charles-Antoine de Vibraye. « J’ai ressenti une vague d’émotions provoqué par un tsunami. » La formule a parfaitement résumé le moment vécu, et même si ces propos s’adressaient de prime abord à son épouse, ils n’ont pas manqué de faire briller les yeux de leurs trois progénitures à l’avenir souriant à l’image du château de Cheverny sublimé passé minuit par un feu d‘artifice réchauffant les coeurs.

Émilie RENCIEN

                                                  Cadeau avant Noël © Émilie RENCIEN

(1) Les tables ont toutes été réservées en l’espace de deux heures. Une liste d’attente a été créée mais la date était complète ; quelques chanceux ont pu voir leur demande aboutir après des désistements. « Nous aurions pu être 1.000 ! » a constaté Constance de Vibraye. Les invités privilégiés ont, eux, pu participer à une tombola et gagner de nombreux lots (vase, magnum, etc.), toujours au profit de l’association des jeunes diabétiques.
(2) Après avoir acquis le Château de Chémery qu’il a cédé et qui appartient aujourd’hui à l’architecte Axel Fontaine, l’artiste qui habite à Paris possède une maison du côté de Cheverny.

Paru sur  http://www.lepetitsolognot.fr/pleiade-de-stars-au-chateau-pour-la-bonne-cause/


mercredi 14 décembre 2016

Nouvelles recettes pour des repas de fêtes revisités


Bio, veggie, sans gluten... Les habitudes alimentaires évoluent. Est-ce possible de passer un Noël gourmand sans dinde ou chapon aux corps inertes gonflés de marrons ? Évidemment. Des saveurs différentes peuvent remplacer les plats traditionnels. Et vrai plaisir en bouche tout de même !

Pas de proposition carnée dans les assiettes alors que les guirlandes colorées du sapin vert crépitent de mille feux près de la cheminée ? Un casse-tête. Non, commençons par le commencement : le foie gras. C’est incontournable en période festive et pourtant, nombreux palais ne courent pas forcément après cette chair gavée dans la souffrance. Il existe un autre virage à emprunter : le faux gras. Nous avons testé l’article 100% végétal et il faut dire que l’illusion est parfaite, et en plus, sans qu’aucun palmipède ne soit passé de vie à trépas ! Ne dites rien à vos convives, ils ne feront pas forcément la différence, surprenez-les. Ce mets "alternatif" respectueux des animaux se trouve aisément dans les magasins bio spécialisés et aussi sur la Toile; la marque Gaïa est notamment très connue. Après l'entrée, le fromage. Là encore, vous pouvez opter pour un produit qui dénote, en l'occurrence... le faux mage. Il s’agit d’un fromage avec du lait végétal et des oléagineux, qui ressemble à s’y méprendre à l’original animalement lacté. Mais ne vous privez pas d’un vin gouleyant... Et accompagnez ces "faux" qui font vrais d'un bon pain. En bio, ce n'est pas ce qui manque et vous pouvez aussi choisir du pain d’épices artisanal. «Ce dernier fait fureur pendant les fêtes,» confirme Patrick Lepage, commerçant à la tête des enseignes «La Moisson » et « Blois Nature », à Blois. «Il faut en choisir un qui est fabriqué avec du bon miel d’apiculteur et avec de la farine de seigle comme c’était le cas autrefois. » Et côté dessert ? Optez pour des ingrédients telles que le lait de riz, de soja ou de coco, le thé matcha ou encore la châtaigne. La création culinaire est sans limites, la révolution est en marche, le voyage des papilles se révèlera inédit. Vous savez ce qu’il vous reste à faire pour cuisiner tendance ce Noël 2016, pour surprendre vos proches en revisitant les traditions ! Et en n'invitant pas nos amies les bêtes sur la table...

Émilie RENCIEN

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