mardi 21 février 2017

Boys band un jour, boys band toujours …


Ils s’appellent Frank Delay, Chris Keller et Allan Théo. Le premier faisait partie des 2Be3, le second des G-Squad et le troisième chantait en solo. Leur point commun : des jeunes filles en fleur en nombre ont passionnément crié leurs prénoms dans les années 1990. La gent féminine sera à coup sûr au rendez-vous pour leur grand retour sur scène samedi 25 février au théâtre Monsabré. Car ils sont restés beaux gosses… Confidences des craquants « boys » à une curieuse « girl » avant le jour J.



« GBB » sur l’affiche, soit « Génération Boys Band ». Vous remettez un pied dans la musique en formant un trio « revival » comme on dit, vous reprenez vos plus grands tubes et ceux des autres groupes à filles des 90’s qui ont marqué toute une génération. Pourquoi revenir après toutes ces années ? 

Allan : «En fait, c’est Frank qui a eu cette idée il y a deux ans. Il voulait remonter sur scène après avoir fait du théâtre mais il ne se voyait pas faire ça tout seul. Pourquoi les boys band ? Parce que rien n’avait été proposé jusqu’ici pour permettre de revivre à chacun cette période qui fut énorme et qui est restée dans tous les esprits. L’idée m’a séduite et Chris nous a rejoints. À l’époque, nous nous croisions sur les plateaux tv et les interviews sans nous connaître plus que ça, nous n’avions pas le temps d’échanger autour d’un barbecue avec nos plannings respectifs surchargés ! Vingt ans plus tard, tout a changé. Nous avons réfléchi à cette idée, nous avons réalisé des répétitions chez Chris, nous avons discuté autour de cafés, puis nous avons posté une vidéo sur les réseaux sociaux et France 3 nous a appelés pour participer à une étape du Tour de France l’été dernier. Au début, nous ne faisions que chanter mais les gens voulaient plus et nous nous sommes en effet aperçus que sans tableaux, ce n’était pas pareil, alors nous avons dansé aussi. Nous avons ensuite vécu des nuits blanches pour peaufiner ce nouveau projet et organiser cette tournée en trio qui démarre cette année 2017. Nous avons effectué notre « couturière », c’est-à-dire notre première, dans l’Oise fin janvier.»

Les années 90 continuent de vous coller à la peau. Vous n’avez donc pas tourné la page remplie de groupies hurlantes ?
 
Allan : « Si, nous avons tous passés le cap de l’après-succès. Moi, j’ai proposé un album avec la plateforme de financement par les internautes MyMajorCompany, j’ai chanté du métal et j’ai tourné pendant deux années avec Eropolis sur le salon de l’érotisme. Chris a monté des projets dans l’audiovisuel (également des représentations avec la Française des Jeux, plus une candidature au télé-crochet The Voice en 2013, ndrl. Pour Frank, il y a eu du théâtre. Nous avons ressenti cette envie de créer ce spectacle « Génération Boys Band ». Sans prise de tête mais avec professionnalisme et sérieux. Nous n’avons pas de producteurs derrière nous, nous sommes nos propres patrons désormais. Avant, nous étions jeunes, nous jouions notre vie ! Maintenant, c’est autre chose, les adolescentes sont devenues des femmes ; elles viennent nous voir avec leurs enfants et nous demandent des selfies devant leurs maris patients ! C’est différent, nous ne faisons pas pour autant les choses à moitié. Et, encore une fois, le but est de replonger les spectateurs dans cette époque incroyable, positive et légère, et nous nous donnons à 100% sur scène ! Nous avons poussé le bouchon très loin, vous verrez… Nous sommes hyper excités. Blois, c’est bientôt ! Et d’une certaine façon, nous redonnons au public ce que nous avons reçu.» 

À quoi doivent alors s’attendre vos fans à Blois  le 25 février ?

Allan : « Je me suis occupé du son. Nous faisons revivre les tubes de l’époque que les gens connaissent toujours par coeur, les nôtres et ceux des autres : 2Be3, GSquad, Alliage, Worlds Apart, Backstreet Boys, etc. Mais le son est nouveau, pensé au goût du jour. Dans les années 1990, le rythme était plus catchy, moins urbain et la mélodie te restait dans la tête toute la journée ! Nous proposons là des versions plus acoustiques, plus épurées. Frank a le réseau et Chris a géré la danse, entre autres. Nous avons tous les trois apporté notre patte au projet GBB. Notre spectacle mélange chansons, danses et comédie. Bien que nous ayons 40 piges aujourd’hui, nous reprenons les chorégraphies ! Nous mettons en scène notre histoire.»
Chris : « Oui, ce spectacle dure 1h30 avec 15 titres. Il n’a pas été évident de choisir, je pense néanmoins que nous avons positionné le curseur au bon endroit. Nous racontons aussi des souvenirs, des anecdotes, etc. pour donner un lien entre les morceaux. Derrière le beau, les lumières et les paillettes, les gens ne pouvaient pas s’imaginer ce que nous vivions à cette époque.»

Vous avez des regrets ?
 
Chris : « Pas du tout. C’était compliqué par moments ; quand il y avait 300 fans au pied de notre hôtel et que nous étions seuls dans nos chambres et dans nos têtes … Nous nous achetions des consoles de jeux, etc., pour compenser parfois. Attention, rassurez-vous, dans l’ensemble, ce n’était pas négatif, la période fut géniale. Vous savez, j’ai vécu des choses beaucoup plus difficiles que les boys band, par exemple mon service militaire (rires) !»

Vous n’avez non plus pas peur des critiques assassines concernant votre retour avec des reprises d’un autre temps ?

Chris : «Non. Nous nous sommes déjà pris tant de caillasses avec certains journalistes … Nous sommes dans l’auto-dérision en live. Moi, le truc c’est que je mange tout le temps et il y a les oreilles de Frank dont je me moque, etc. On déconne sur scène, nous sommes nous-mêmes. Le spectacle GBB, c’est du bonus ; nous avons d’autres choses à côté. Moi, je travaille en ce moment pour la cinquième année sur un spectacle pour les enfants. Il y a bien des personnes qui trouvent que Michael Jackson, c’est nul, alors ! On sera toujours le con de quelqu’un, on ne peut pas plaire à tout le monde. Nous resterons toujours Frank des 2Be3, Chris des G-Squad et Allan Théo dans le cœur des gens. Et si la notoriété doit frapper à notre porte à nouveau, nous saurons gérer.» 

Avant de partir, un scoop peut-être sur ce show flashback qui s’annonce à Blois ? 

Chris : « Vous êtes bien curieuse… Bon d’accord, je vais répondre à la place de Frank, il est installé au volant, nous roulons vers la Belgique pour une date. Nous chanterons un titre inédit à Monsabré. Nous l’avons réalisé à six mains, en hommage à nos fans…»

Interview des « boys» en bande par une « girl » toute seule : Émilie RENCIEN

« Génération Boys Band », samedi 25 février, 11 rue Bertheau, à Blois (quartier Vienne), à 20h45. Informations, billetterie et réservations au 06.95.20.86.25 et sur http://www.theatremonsabre.fr/

mercredi 18 janvier 2017

Primaires : attention, « fans » de Manuel Valls identifiés en Loir-et-Cher


Un comité de soutien s’est créé pour accompagner l’ancien Premier ministre dans sa courte campagne. Ses membres fondateurs s’expliquent avant le scrutin des 22 et 29 janvier.


                         Prêt(e)s pour la bataille aux côtés de leur candidat ! © Émilie RENCIEN

Un visage familier sur l’affiche au fond grisé et des noms locaux pas inconnus non plus autour d’un café un vendredi midi en janvier à Blois : Jeanny Lorgeoux, sénateur maire de Romorantin ; Christophe Degruelle, président d’Agglopolys, l’agglomération de Blois; les conseillers départementaux Geneviève Baraban et Michel Fromet ; Karine Gloanec-Maurin, vice-présidente de la Communauté de communes des Collines du Perche ; Alain Goutx, maire de Pouillé ; Louis Bureau, maire-adjoint de la ville de Blois ; Tania André, conseillère régionale. Tous et toutes soutiennent Manuel Valls, candidat à la primaire socialiste de ce début d’année 2017. Oui mais voilà, pourquoi lui plus qu’un ou une autre ?  Évidemment, comme tout « fan » qui se respecte, l’élu choisi, incarnant désormais « une gauche réformiste » après des joyeusetés passées, apparaît « parfait ». « Manuel Valls porte les idéaux qui sont les nôtres depuis toujours, » argumente passionnément Jeanny Lorgeoux. « Un monde nouveau arrive, nous sommes dans la construction d’un nouveau cycle, il faut donc une République à la fois forte et juste avec une gauche à la fois forte et ouverte aux préoccupations des nouvelles générations. Et Manuel Valls est une personnalité à la hauteur de fonctions présidentielles. Il porte nos idéaux qui réconcilient l’idéal et le réel !» Puis, devant un dossier de presse, titrant d’ailleurs « une République forte, une France juste » pour rester dans le thème, chacun y va de sa petite confidence. «À 20 ans le catalan Manuel Valls a opté naturellement pour la nationalité française, c’est un signe fort (…) Il a mûri, il possède la posture d’un homme d’État (…) Nous avons une complicité personnelle, nous avons chassé ensemble. Oui, il chasse, c’est un bon fusil d’ailleurs. »  Atteindra-t-il sa cible cette fois ? Le centriste pro-Fillon, Maurice Leroy, président du Conseil Départemental de Loir-et-Cher, avait annoncé en 2015, en parlant des élections régionales, que « ça allait twister grave ». Alors, est-ce qu’en 2017, au moment des échéances présidentielles, ça « Val(l)sera » à mort ? Suspense qui danse...

Émilie RENCIEN

À lire aussi sur http://www.lepetitsolognot.fr/

https://www.edelpaper.com/working_folder/www.edelpaper.com/files/1606-5755942E3AF81_6e9ea50adb0e130fd985987c5bcfd91f30228470/11014/source/#8

samedi 31 décembre 2016

Avant que la page 2016 ne se tourne, mon livre de l'année

Flashback en images sur tous ceux et toutes celles qui ont croisé ma route (et mon bloc-notes et mon appareil photo) en 2016 dans le Loir-et-Cher, l'Indre-et-Loire et la région parisienne. Ministres, présidents (anciens et nouveaux, bientôt peut-être?), candidats à, personnalités de Sologne, cinéastes, acteurs, chanteurs...

La liste n'est pas exhaustive mais pêle-mêle, dans mon casting 2016, ont joué : Audrey Azoulay, Manuel Valls, François Bonneau, Chantal Colleu-Dumond, Guillaume Peltier, Christina Brown, Nicolas Sarkozy, François Hollande, François Baroin, François Berléand, Françoise Delord, Maryvonne Pinault, Bruno Le Maire et Pauline Doussau-de-Bazignan, Nicolas Vanier, Bernard Cazeneuve, Patrick Kanner, les Fréro Delavega, Luce, Virginie Hocq, Jean-Marie Bigard, Alain et Françoise Souchon avec leurs fils fils Pierre et Ours, Philippe Lavil, Charles-Anbtoine et Constance de Vibraye, Yves le Breton, Jean d'Haussonville, Nirintsoa, Koîchi Kurita, Jean-Marc Ayrault, Sally Dessange, Alberto Casadei et Cathy Di-Zhang, Stéphane le Foll, Chrsitian Estrosi, Justine Thibaudat, Claude Defrenes, Antoine Besson, Guillaume Garot, Amélie Nothomb, Michel Drucker, Chrsitophe Dchavanne, Frabrice Luchini, Rama Yade, Christelle Ferré, Benoît Hamon, Ségolène Royal, Thomas Voeckler, Maurice Leroy, Riad Sattouf, Amélie de Bourbon-Parme, Jean-Jacques Adam, François Rossi, Gil Alma, Patrick Morin, Daniel Petrica Ciobanu, Serge Lecomte, David Douillet, Éric Carnat, Jean-Noël Jeanneney, Najat Vallaud-Belkacem, Femmes 41, José Garcia, Nicolas Benamou, Caroline Vigneaux, Éric Elmosnino, Magalie Vaé, Valérie Giscard d'Estaing et Anne-Aymone, les hippopotames de Beauval Kiwi et Kvido, André Chéret, Rahan et Jean-François Lécureux, Olivier Labbé, Igor Bogdanoff, Natacha Polony et Périco Legasse, Jeanny Lorgeoux, Marc Gricourt, Michel Delpech en chansons, châteaux de Chambord, Cheverny, Valençay et Chaumont-sur-Loire....

Photos © Émilie RENCIEN

Année "exceptionnelle" à bien des titres (inondations, primaires, etc.). plongez-y une dernière fois et bienvenue en 2017....

Enjoy !





Tous ces instants ont été capturés par moi ! : © Émilie RENCIEN



Certains articles correspondant à ces douze mois déjà écoulés sont à lire sur ce blog et sont parus dans le Petit Solognot-Blaisois, dans le magazine féminin Autourd'L, entre autres collaborations.

2016... et un espoir que 2017 soit différente...
Et à bientôt donc pour de nouvelles aventures et rencontres journalistiques !