Un comité de soutien s’est créé pour accompagner l’ancien Premier
ministre dans sa courte campagne. Ses membres fondateurs s’expliquent avant le
scrutin des 22 et 29 janvier.
Prêt(e)s pour la bataille aux côtés de leur candidat ! © Émilie RENCIEN
Un visage familier sur l’affiche
au fond grisé et des noms locaux pas inconnus non plus autour d’un café un
vendredi midi en janvier à Blois : Jeanny Lorgeoux, sénateur maire de
Romorantin ; Christophe Degruelle, président d’Agglopolys, l’agglomération
de Blois; les conseillers départementaux Geneviève Baraban et Michel Fromet ;
Karine Gloanec-Maurin, vice-présidente de la Communauté de communes des
Collines du Perche ; Alain Goutx, maire de Pouillé ; Louis Bureau,
maire-adjoint de la ville de Blois ; Tania André, conseillère régionale.
Tous et toutes soutiennent Manuel Valls, candidat à la primaire socialiste de
ce début d’année 2017. Oui mais voilà, pourquoi lui plus qu’un ou une autre ?
Évidemment, comme tout « fan »
qui se respecte, l’élu choisi, incarnant désormais « une gauche
réformiste » après des joyeusetés passées, apparaît « parfait ».
« Manuel Valls porte les idéaux qui sont les nôtres depuis toujours, »
argumente passionnément Jeanny Lorgeoux. « Un monde nouveau arrive, nous
sommes dans la construction d’un nouveau cycle, il faut donc une République à
la fois forte et juste avec une gauche à la fois forte et ouverte aux
préoccupations des nouvelles générations. Et Manuel Valls est une personnalité
à la hauteur de fonctions présidentielles. Il porte nos idéaux qui
réconcilient l’idéal et le réel !» Puis, devant un dossier de presse,
titrant d’ailleurs « une République forte, une France juste » pour rester
dans le thème, chacun y va de sa petite confidence. «À 20 ans le catalan Manuel
Valls a opté naturellement pour la nationalité française, c’est un signe fort
(…) Il a mûri, il possède la posture d’un homme d’État (…) Nous avons une
complicité personnelle, nous avons chassé ensemble. Oui, il chasse, c’est un
bon fusil d’ailleurs. »
Atteindra-t-il sa cible cette fois ? Le centriste pro-Fillon,
Maurice Leroy, président du Conseil Départemental de Loir-et-Cher, avait
annoncé en 2015, en parlant des élections régionales, que « ça allait
twister grave ». Alors, est-ce qu’en 2017, au moment des échéances présidentielles,
ça « Val(l)sera » à mort ? Suspense qui danse...
Émilie RENCIEN
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